En début de semaine, le cessez-le-feu est entré en vigueur entre Israël et l’Iran.
Nous nous sommes couchés avec l’espoir d’un silence fragile
sans alertes, ni nouvelles tragiques
Mais avant-hier matin, en découvrant les informations, ce sont les visages de 7 de nos soldats tombés au combat qui m’ont accueillie.
Mon cœur s’est serré.
Mon espoir s’est effondré.
Je ne suis pas maman de soldat.
Et pourtant, la douleur est là, brûlante.
Alors je me suis souvenue que j’avais interviewé, il y a quelques semaines des pères et des mères de hayalim, et je leur avais posé cette question simple, et difficile à répondre :
“Comment respirez vous ?”
Aujourd’hui, je sais.
Il est impossible de respirer.
On vit entre deux silences, entre deux alertes.
On survit avec la foi.
Une seule certitude :
leur montrer notre fierté.
Qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls.
Qu’ils sentent que, derrière eux, un peuple tient debout.
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