Il y a en certains qui écrivent pour plaire, et puis y’a Matthieu Niango.
Normalien, métis, fils d’un père ivoirien et d’une mère née dans un Lebensborn nazi.
Dans « Le Fardeau », il plonge dans ses origines explosées : du «métis, du nazi, du juif, tout dans la même veine.
C’est brut, inconfortable, nécessaire.
Une quête identitaire sans filtre, une post-hérésie juive à la sauce Roots : vraie, dérangeante, vivante.